2024
Rassemblement citoyen contre la haine du juif







2023
Commentaire Paracha Noa’h par le Rabbin Lord Jonathan Sacks
Merci à notre amie Paule de nous avoir envoyée ce commentaire :
Il existe un Midrach obscure pour expliquer les paroles de D.ieu à Noa’h. D.ieu parla à Noa’h en ces termes : “Sors de l’arche” (Genèse 8:16). À ce propos le Midrach dit :
Lorsque la pluie cessa, Noa’h s’est dit: Puisque je suis entré dans l’arche avec la permission de D.ieu, puis-je en sortir sans Sa permission ? Le Saint, béni soit-Il, Lui a répondu : “Cherches tu une permission ? Dans ce cas, je te donne la permission.” Puis D.ieu dit à Noa’h : “Sors de l’arche.”
“Rabbi Yéouda bar Ilaï commente :
“Si j’avais été là, j’aurais brisé les portes de l’arche et j’en serais sorti.”
La leçon de ce Midrach est que lorsqu’il s’agit de reconstruire un monde brisé, on n’a pas besoin d’attendre une quelconque permission. D.ieu nous donne la permission. Il s’attend à ce qu’on avance. Rachi affirme que c’est la raison pour laquelle D.ieu a fondé le peuple juif non pas avec Noa’h mais avec Abraham. La Torah dit de Noa’h qu’il “se conduisit selon Dieu”. Mais D.ieu dit à Abraham “conduis toi à mon gré” (Genèse 17:1).
Lorsque j’ai appris ce Midrach, j’ai subitement compris qu’il s’agit d’une composante importante de ce que représente la foi dans le judaïsme, la foi d’avoir le courage d’être un pionnier, faire quelque chose de nouveau, emprunter le chemin moins parcouru, s’aventurer vers l’inconnu. C’est ce qu’Abraham et Sarah firent lorsqu’ils quittèrent leur terre, leur foyer, la maison de leur père, afin de se rendre en Israël. C’est ce que les Israélites firent à l’époque de Moïse lorsqu’ils vécurent dans le désert, guidés uniquement par des nuées le jour et par du feu le soir.
À l’ère moderne, en dépit du fait que la plupart des grands esprits juifs ont soit perdu ou abandonné leur foi, cet ancien réflexe a malgré tout survécu. Comment pouvons-nous comprendre autrement le phénomène d’une minuscule minorité d’Europe et des États-Unis capable de produire autant d’artisans de l’esprit moderne, chacun d’entre eux précurseur à sa façon.
La foi, c’est avoir le courage de prendre des risques. Ce principe de “marcher en avant”, cette idée que le Créateur attend de nous, Sa plus grande création, d’être créatif, est ce qui fait le caractère unique du judaïsme dans la haute valeur qu’il accorde à la personne et à la condition humaines.
La foi est le courage de prendre un risque pour D.ieu ou pour le peuple juif ; de commencer un voyage vers une destination éloignée, sachant qu’il y aura des épreuves en route, mais en ayant également à l’esprit que D.ieu est avec nous, nous prodiguant de la force si nous ajustons notre volonté à la Sienne. La foi n’est pas la certitude, mais le courage de vivre avec incertitude.
2022
Elie Wiesel chante Ani Ma’amin
Lors de la très belle soirée en hommage à Elie Wiesel « Survivre et vivre » organisée le mardi 15 novembre dernier, par l’Association HAC- Cercle d’étude Elie Wiesel Marseille, le CRIF Marseille Provence et la Région Sud, à laquelle j’ai eu le privilège d’assister, une vidéo a été projetée.
On pouvait y voir et entendre Elie Wiesel chanter un chant en hébreu, avec conviction, provoquant une émotion bouleversante.
L’histoire de ce chant est autant dramatique qu’émouvante.
« Ani ma’amin » (Je crois…) est un chant basé sur les « Treize principes de la foi » de Moïse Maïmonide. La récitation de sa version poétique, Yigdal, se fait souvent à la fin des prières du matin ou le vendredi soir (à la page 45 de notre siddour de l’ULIF).
La version originale consiste en treize lignes commençant toutes par « Ani ma’amin be-emunah shelemah » (Je crois d’une foi parfaite). Les deux dernières lignes se réfèrent à la croyance dans la venue du messie et la résurrection des morts, et a inspiré de nombreux chants et mélodies.
Voici la traduction de ce chant Ani Ma’amin :
« Je crois
Je crois de toute ma foi.
A la venue du Messie, je crois, je crois, je crois, je crois.
Et bien qu’il tarde.
Cependant je l’attendrai.
Et bien qu’il tarde.
Cependant je l’attendrai.
Cependant, cependant, je l’attendrai.
J’attendrai chaque jour qu’il vienne.
Cependant, cependant, je l’attendrai.
J’attendrai chaque jour qu’il vienne.
Je crois ».
La version que chante Elie Wiesel dans cette vidéo, est celle composée par Azriel David Fastag, Rabbi hassidique de Pologne. Il l’avait composée en 1942 dans le train de la mort qui le déportait vers Treblinka. Un des homme présent dans le même wagon s’étant évadé a pu transmettre la mélodie. Plusieurs théories circulent sur cette transmission, on raconte qu’elle a été donnée au Rabbi Shaul Yedidya de Modzitz à New-York. Après l’avoir entendue chanter devant lui, le rabbi , dit : « Quand ils chantaient Ani Ma’amin dans le train de la mort, les fondations du monde tremblaient. Le Tout-Puissant a alors dit : “Chaque fois que les Juifs chanteront Ani Ma’amin, Je me rappellerai des six millions de victimes et J’aurai pitié du reste de Mon peuple.” ». Une autre version raconte que l’évadé a pu chanter la mélodie à Ben Zion Shenker après la guerre, qui l’a retranscrite et popularisée.
Cette version de Ani Ma’amin a été chantée dans les camps d’extermination, aux portes des chambres à gaz.
Laurent Hajdenberg – ULIF Marseille – novembre 2022
2022
Rencontre Dédicace pour le nouveau livre du Rabbin Yann Boissière
Samedi 12 novembre 2022 à 17 heures
Nous avons le plaisir d’accueillir
le Rabbin Yann Boissière de JEM Beaugrenelle
pour une Rencontre dédicace de son nouveau livre « Courage croyons »
dans notre synagogue 21 rue Martiny 13008 Marseille
Dans son nouveau livre, le Rabbin Yann Boissière , dénonce le passe-passe permanent des fausses oppositions entre religions, qui ont fondé nos civilisations et les Lumières, qui ont fondé notre modernité. Il nous invite à renouer avec la dynamique du croire et du savoir, pour en finir avec les clichés anti-religieux.
Le livre est disponible à l’achat à l’ULIF, au prix « libraire »
2022
Seder de Roch Hachana – Lundi 26 septembre
Le lundi 26 septembre, après l’office du second soir de Roch Hachana, dirigé par notre Erev Rav Sophie Bismut qui débute à 19 heures, l’ULIF Marseille organise, dans notre salle communautaire, le seder du 2ème soir de Roch Hachana.
Ensemble nous célèbrerons le début de cette nouvelle année 5783.
Le dîner est participatif, chacun apporte un plat que nous partagerons tous ensemble.
L’ULIF se charge des boissons et du plateau du seder.
Notre chère Corinne coordonne ce dîner, Merci de la contacter au 06 71 18 10 12.
La participation aux frais de ce dîner est de 10€ pour les membres, et de 20€ pour les non-membres. Pas de participation demandée pour les enfants.
Votre réservation est obligatoire avant le vendredi 16 septembre.