ULIF vous accompagne tous les jours de votre vie, au quotidien et bien entendu à l’occasion des évènements importants. Que ce soit dans la joie ou dans la peine, nos rabbins, nos équipes sont à vos côtés : pour célébrer une naissance, préparer une bat/bar-mitsva, se marier, pour se convertir, mais aussi pour faire face aux moments plus douloureux, comme le décès d’un être cher ou un divorce.

La naissance

La naissance est le temps de la joie pour chaque famille. Les rabbins de JEM vous accompagnent dans ce moment heureux. Dans l’esprit de parité qui prévaut dans notre communauté, nous tenons autant à la circoncision du garçon (brit mila) qu’à la nomination de la fille (zeved habat).

Brit mila

À la naissance d’un garçon, la brit mila est la cérémonie religieuse par laquelle la famille marque et annonce religieusement l’événement. Le terme brit mila signifie « l’alliance de la circoncision ». Elle marque l’entrée d’un garçon dans la communauté et le souhait de ses parents de l’élever dans la tradition juive. La circoncision a lieu le huitième jour suivant la naissance de l’enfant, mais elle peut être repoussée pour raisons médicales. Elle est traditionnellement effectuée par un mohel, médecin habilité à la pratique de la circoncision. Pour organiser la brit mila de votre fils, vous pouvez nous appeler afin que nous vous mettions en contact avec un mohël. Vous pouvez également, si vous le souhaitez, prévoir la cérémonie dans l’un de nos centres communautaires. Les bébés dont l’un des parents n’est pas juif peuvent être circoncis également.

Présentation des filles à la Torah

À la naissance d’une fille, la « présentation à la Torah » est la cérémonie religieuse par laquelle la famille marque et annonce religieusement l’événement. Elle se fait lors d’un office de Chabbat matin. Les parents sont invités à monter à la Torah avec l’enfant qui est alors béni et reçoit son prénom hébraïque. Comme la brit mila, elle symbolise à la fois l’entrée de l’enfant dans la communauté juive et l’engagement de ses parents de lui donner une éducation juive.

Vous pouvez nous contacter afin de décider d’une date de nomination et de discuter du déroulement de la cérémonie.

Majorité religieuse

La Bat/Bar-Mitsva

Les filles de 12 ans et les garçons de 13 ans deviennent des bné-mitsva (littéralement, “enfants du commandement”).

En atteignant cette majorité religieuse, ils sont intégrés au minyan, le quorum des dix personnes nécessaires à la prière publique. Plus largement, ils deviennent des membres à part entière de la communauté, avec tous les droits et toutes les responsabilités que cela comporte. Pour marquer ce nouveau statut, la bat-mitsva ou le bar-mitsva est invité à diriger l’office, à lire dans la Torah, à délivrer un enseignement. La bat/bar-mitsva est l’occasion de revêtir pour la première fois le talith (châle de prière) et les téfilines (phylactères). Chez JEM, les filles et les garçons mènent leur bat et bar-mitsva de la même manière.

Cette célébration se déroule à partir de l’âge de 12 ans ou à 13 ans, lorsque les enfants se sentent prêts à assumer ce nouveau statut et trouvent du sens à la cérémonie. La préparation prend environ un an et demi et fait suite à une année de Talmud Torah a minima. Le jeune acquiert des savoirs sur la tradition, la liturgie, l’hébreu et développe sa relation avec la communauté et le judaïsme. La famille accompagne cette préparation et soutient son enfant vers une réflexion plus autonome sur le sens de leur attachement au judaïsme. Une bat ou une bar-mitsva réussie marque un renouveau plutôt qu’un aboutissement : nouveau statut, nouvel engagement, nouvelles interrogations.

Le mariage

Les Sages considèrent le couple comme un mikdach me’at, un « sanctuaire miniature », c’est-à-dire un lieu où réside la présence divine.

Le mariage juif est composé de deux étapes : La première s’appelle « kiddouchin » de la racine K.D.CH – « saint », il sanctifie les liens d’un couple et les rend exclusifs. La seconde étape, « nisouin », est celle du mariage à proprement parler, par lequel le couple formalise son intention de construire une vie commune. Le mariage religieux se déroule selon un rituel précis accompli autour d’éléments centraux : la houppa (le dais nuptial), l’échange des alliances, la ketouba (le contrat de mariage), les sheva berakhot (les sept bénédictions) et le verre brisé à la fin de la cérémonie. En se mariant religieusement, le couple témoigne de sa volonté de faire vivre le judaïsme et de le transmettre. Dans le judaïsme libéral, l’engagement des conjoints est réciproque et égalitaire. Pour cette raison, la ketouba est signée par les deux conjoints.

Si vous avez choisi de vous marier dans l’une des synagogues de JEM ou par l’un des rabbins JEM, nous nous réjouissons d’être associés à cette étape de votre vie! Nous vous accompagnerons pour que vous accomplissiez cette tradition dans le cadre d’une cérémonie pleine de sens. Prenez contact avec un des cinq rabbins de notre communauté pour convenir d’une date pour la cérémonie religieuse. Légalement elle ne peut avoir lieu qu’après une cérémonie civile.

N’hésitez pas à nous contacter, c’est avec plaisir que nous répondrons à vos questions.

Décès

 

Levayat hamet, l’accompagnement des morts est une mitsva très importante dans le judaïsme. Elle  comprend à la fois la consolation des endeuillés et le respect dû aux morts.

La perte d’un être cher est toujours une étape difficile et nous ferons au mieux de nos capacités pour vous assister dans ces moments pénibles.

L’organisation des obsèques se fait en collaboration avec des Maisons de Pompes Funèbres qui vous guident dans les démarches et conviennent avec la famille de la date et de l’horaire de la cérémonie.

La cérémonie des obsèques se passe au cimetière. Elle ne peut avoir lieu ni un Shabbat, ni un jour de fête, ni un dimanche pour des raisons légales. La communauté peut aussi vous accompagner pour les prières de deuil  (shiva au 7ème jour, sh’loshim au 30ème jour, et cérémonie du souvenir au bout d’une année).

Anniversaire de décès

 L’anniversaire de deuil porte plusieurs noms selon les traditions des uns et des autres. Les ashkénazes l’appellent Yahrzeit (« le moment de l’année »  en Yiddish) tandis que le monde séfarade parle de Hasguir (commémoration en judéo-arabe).

Les proches d’un disparu marquent chaque année la date anniversaire du décès selon le calendrier hébraïque (et non pas la date de l’inhumation). Il est traditionnel d’allumer une bougie du souvenir appelée Ner Neshama ou Ner Zikaron, qui brûle de la veille au soir de la date anniversaire et pendant vingt-quatre heures.

Il est aussi  traditionnel, pour les proches du disparu, d’assister à un office ou de constituer un minyan pour réciter le kaddish des endeuillés. Cette récitation peut avoir lieu soit le jour même de la date anniversaire, soit le shabbat qui précède ou suit immédiatement cette date. Il est aussi d’usage de faire en ce jour une œuvre de Tzedaka, un don ou une contribution à la mémoire du disparu.